La coupe d’arbres dans une partie du bois de la Héronnerie (à Lessive) qui se déroule depuis ce 1 décembre est un non-évènement, il s’agit d’un processus normal et sain dans sa gestion pérenne.

Couper des arbres, parce que c’est nécessaire

Entretenir une forêt, c’est faire perpétuer un patrimoine ancien, favoriser la biodiversité, et prévenir les catastrophes naturelles. Comme la DNF en 2008, l’Hostellerie des Paraboles, propriétaire d’une partie du bois de la Héronnerie, a fait appel à une société spécialisée en entretien des forêts. Cette dernière, après avoir marqué les sujets à couper et identifiés les ilots de conservations, a entamé son travail ce jeudi 1er décembre. L’hostellerie des Paraboles souligne que le code forestier est respecté à 100 %.

Le projet sociétal toujours d’actualité

Ce site privé est entretenu en bon père de famille. Même si le code forestier permet une mise à blanc phasée quasi-totale, et que la gestion en serait d’autant facilitée et rentable, les instructions données au sous-traitant sont claires : « réaliser une éclaircie qui permettra d’améliorer la qualité et de favoriser la croissance du peuplement restant en prélevant certains arbres » L’Hostellerie des paraboles croit toujours en son projet sociétal et entretient le site dans le respect et l’état d’esprit initial du projet du Jardin des Paraboles.

Notons cependant qu’à coup d’opposition systématique et médiatique, la situation pourrait, à terme, changer et les opposants risqueraient de voir la forêt exploitée pour son bois, en accord avec le code forestier. Il est fort à parier qu’ils regretteront alors de ne pas avoir relevé les qualités certaines et nombreuses que propose le Jardin des Paraboles.

Le droit de propriété en démocratie

En Belgique, le droit de propriété est un droit absolu, individuel et perpétuel.  Selon le code civil, « il consiste en le droit de jouir et de disposer d’une chose de la manière la plus absolue pourvu que l’on n’en fasse pas un usage prohibé par la loi ou par les règlements […]Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique, dans les cas et de la manière établis par la loi, et moyennant une juste et préalable indemnité ».

Or les remises en question systématiques de ce droit par le collectif des Antennes de Lessive sont inacceptables en démocratie.  Sous le couvert d’une opposition à un projet sociétal, l’opposition attise un déni de droit.  Il est plus que temps que les faits et le droit du propriétaire reprennent leur place dans cette opposition systématique.